Qu’est-ce qu’une psychothérapie? Que peut-on attendre d’une psychothérapie? Quelles sont les moyens utilisés et quelle approche thérapeutique choisir?
Les réponses de l’Association Suisse des Psychothérapeutes (ASP)
Qu’est-ce qu’une psychothérapie? Que peut-on attendre d’une psychothérapie? Quelles sont les moyens utilisés et quelle approche thérapeutique choisir?
Les réponses de l’Association Suisse des Psychothérapeutes (ASP)
Le tabou qui entoure ce sujet n’incite pas les personnes à en parler ouvertement. De ce fait, vous n’avez peut-être jamais eu l’occasion de l’évoquer ou d’entendre d’autres personnes vivant des situations analogues.
Toutefois de nombreuses personnes sont préoccupées par une attirance ou des fantasmes sexuels à l’égard d’enfants.
Il n’en demeure pas moins que votre situation est unique et qu’elle mérite d’être prise en compte si vous ressentez le besoin d’en parler.
Ce questionnement peut effectivement surgir durant la période de l’adolescence. Pour autant, n’en tires pas des conclusions hâtives : ton questionnement peut avoir différentes sources, que nous pouvons t’aider à éclairer.
Ne reste pas seul(e)s avec ce malaise : le simple fait de pouvoir en parler à une personne sensibilisée à ce thème peut t’apporter un soulagement et de nouvelles perspectives.
Quel que soit ton âge, DIS NO est là pour t’accueillir avec tes préoccupations, tes interrogations et tes peurs.
Tu peux prendre contact anonymement par téléphone ou email et le service est gratuit.
Tu trouves d’autres informations utiles ici.
La majorité des personnes qui ont été victimes d’abus sexuels ne reproduisent pas les abus qu’ils ont subis. Ce n’est donc de loin pas une fatalité, bien que d’après plusieurs sources, environ un tiers commet à son tour des abus sexuels.
Que votre malaise soit généré par des stéréotypes véhiculés par la société (« les victimes deviennent auteurs ») ou par des attirances ou fantasmes bien réels, une écoute et un partage avec des personnes extérieures peut vous aider à vous situer et à trouver une aide adaptée à votre situation.
Le fait de pouvoir parler de votre vécu est déjà un facteur de protection et un soulagement.
Des groupes de parole pour les personnes (hommes et femmes) ayant été victimes d’abus sexuel existent en Suisse romande et représentent un des moyens de faire évoluer votre situation par l’échange avec d’autres personnes dans votre cas de figure et des professionnels. Des thérapies individuelles peuvent aussi être bénéfiques.
Vous êtes face à une situation déstabilisante et vous éprouvez des sentiments contradictoires : sidération, peur, colère, rejet, déception, incompréhension, doutes sur l’avenir de votre relation, mais vous avez également envie de l’aider, de comprendre, de lui apporter un soutien adéquat et de protéger votre relation de couple.
Le fait qu’il vous en parle constitue déjà un signe encourageant, et probablement une marque de confiance. Gardez à l’esprit que le fait d’avoir ce genre de fantasmes sexuels n’implique pas que la personne va commettre un abus sexuel.
Vous pouvez l’encourager à en parler à un professionnel spécialisé dans ce domaine, d’une part pour qu’il trouve un soutien et une aide adaptés, et d’autre part pour que vous ne portiez pas, seule, le poids de cette confidence.
Ne restez pas seul(e) : prenez contact avec DIS NO qui vous aidera à faire le point, à envisager la manière de gérer au mieux votre situation ou vous fournir des adresses utiles. Votre partenaire peut également s’adresser directement à DIS NO.
Bien que ce sujet soit encore largement tabou et peu évoqué par les médias, les femmes et les adolescentes peuvent aussi être préoccupées par des attirances ou des fantasmes sexuels envers des enfants ou leurs enfants sans avoir jamais commis d’abus.
Il existe à notre connaissance très peu de documentation sur ce thème. Des filles et des femmes ont toutefois fait le pas de parler de leur situation concernant leurs attirances ou fantasmes concernant des enfants sur des sites internet ou des blogs.
Nous avons repris quelques-uns de ces témoignages afin de contribuer à donner une visibilité à cette facette de la problématique.
DIS NO est là pour vous accueillir et vous apporter son aide et son soutien.
Il existe une multitude de problématiques différentes (pensées pédophiles récurrentes ou sporadiques, peur de reproduire des abus vécus, contextes incestuels, addiction à la pornographie ou à la pédopornographie, etc.), et de facteurs personnels à prendre en compte (vécu, âge, etc.). Chaque situation est unique.
Même en tenant compte de ces différentes situations, les avis des spécialistes divergent quant à une possible « guérison ». Certains pensent qu’il est possible de « réorienter » sa sexualité, alors que pour d’autres la thérapie a pour but d’apprendre à gérer ces pulsions dans le respect de la loi.
Quoi qu’il en soit vous pouvez faire évoluer votre situation. Ce travail peut être grandement facilité avec une aide extérieure. Le premier pas consiste à en parler à un interlocuteur qui vous accueillera sans jugement et vous accompagnera dans votre démarche.
Si cette question vous interpelle ou vous fait souffrir, vous avez fait le bon choix en cherchant de l’information et de l’aide. Ne restez pas seul(e) avec vos peurs et vos ressentis.
Que vous soyez pédophile ou pas, il importe de ne pas vous identifier à un abuseur, sachant que de nombreux pédophiles ne passent jamais à l’acte et peuvent vivre dignement avec leurs attirances sans jamais enfreindre le respect de l’intégrité d’un enfant.
Actuellement la pédophilie étant considérée comme un trouble de la sexualité, elle ne peut être diagnostiquée que par un professionnel. DIS NO peut vous orienter vers un intervenant spécialisé.
Nous avons pris soin de ne pas confiner les prestations de DIS NO à la seule problématique de la pédophilie. Diverses études et témoignages indiquent que des personnes peuvent être préoccupées par des pensées sexuelles concernant des enfants sans être pédophiles.
Elles peuvent notamment être confrontées à des contextes incestuels, à une dépendance sexuelle, à une addiction à la (pédo)pornographie, à des doutes concernant le développement de leur sexualité, à des interrogations concernant la possible répétition d’abus vécus, etc.
A partir du moment où vous vous sentez préoccupé(e), quelle qu’en soit la raison, n’hésitez pas à nous contacter !
Ce thème est important et la prévention dans ce domaine est quasiment inexistante auprès des adultes concernés avant qu’un premier passage à l’acte ait eu lieu.
Des contextes à risque peuvent concerner la relation entre les parents (ou beaux-parents, grands-parents, oncles, cousins, etc.) et leurs enfants, ainsi que les relations à l’intérieur de la fratrie.
Les personnes concernées n’éprouvent pas forcément une attirance sexuelle particulière pour les enfants en général et peuvent ne pas être pédophiles. Par contre ces contextes familiaux peuvent être caractérisés par une confusion des rôles, une faible délimitation des barrières intergénérationnelles, une désinhibition face à la sexualité, de la promiscuité, un non-respect de la sphère intime, etc.
Il est possible que certaines personnes aient, à un moment donné, le sentiment que quelque chose ne va pas sur le plan familial, ou que certaines idées, pensées ou fantasmes vont trop loin, et qu’elles en soient interpellées ou troublées.
Ces préoccupations font partie des sollicitations qui parviennent à DIS NO.
N’hésitez pas à prendre contact.
DIS NO s’adresse aussi aux personnes consommant des images pédopornographiques. Dans ces situations, elle n’a pas d’obligation de signaler. Elle accompagne les personnes qui ont pour objectif de trouver une aide pour arrêter leur consommation.
L’hébéphilie est la préférence sexuelle d’un(e) adulte pour les adolescent(e)s en cours de puberté, généralement entre 11 et 14 ans.