Pédopornographie

Qu’entend-on par pédopornographie ?

De manière générale la pédopornographie, ou pornographie enfantine, indique toute représentation (visuelle, écrite, sonore) à caractère sexuel mettant en scène un mineur de moins 18 ans.

Depuis juillet 2014, le fait de consommer (même sans téléchargement) de la pédopornographie est punissable d’après l’article 197, al.5 du Code pénal suisse.

Pour plus d’informations : Brochure « Pornographie : agir de bon droit »

Qu’y a-t-il derrière les images ?

La pédopornographie est un marché lucratif qui répond à une demande. Pour la production de matériel pédopornographique, des enfants ont été sexuellement abusés.

De plus, le fait que ces images circulent via le web, où il n’est plus possible de contrôler leur durée de vie et leur diffusion, constitue une deuxième victimisation pour les enfants ayant été exploités.

Signaler des contenus suspects: https://www.fedpol.admin.ch/

Pourquoi DIS NO s’adresse aux consommateurs ?

Parce que

  • derrière chaque image il y a un.e mineur.e victime d’abus sexuel
  • le fait que des images d’abus sexuels soient démultipliées et circulent indéfiniment sur la toile constitue une forme de revictimisation (victimisation secondaire)
  • la consommation de ces images alimente un marché lucratif impliquant la commission d’abus sexuels sur enfants
  • le lien entre consommation et risque de passage à l’acte offline ne fait pas consensus: il ne peut être ni affirmé ni exclu d’une manière générale
  • la consommation entretient le fantasme et tend à créer une dépendance
  • tout consommateur réalisant que derrière les images il y a des enfants victimes fait un pas vers la prévention

« Regarder le problème en face… »

« Un homme cyberdépendant a du mal à s’avouer qu’il souffre de compulsion et qu’il a besoin d’aide. Celui qui prend la voie de la thérapie fait un pas décisif. L’élément déclencheur de cette démarche peut varier considérablement: certains souffrent trop de leurs agissements; d’autres subissent des pressions de la part de leur partenaire ou de leur employeur. Franchir le pas de la thérapie permet de commencer à voir son problème en face et à redevenir responsable de soi-même et de son comportement.
Celui qui cherche des conseils ou une thérapie a droit au respect. Il est prêt à affronter sans détour sa dépendance, le cycle infernal et le danger de la consommation de pornographie enfantine. Echapper à l’engrenage de l’addiction au sexe et à la pornographie enfantine nécessite une confrontation avec soi-même sans concessions. Lors de la thérapie, il faut développer ses propres modes de comportements contre la dépendance. Ainsi, vivre dans la dignité redevient possible. »

Source : Karl Weilbach, CyberInfos 2005, p. 9